Entretien réalisé le 26 mars 2008


Un peu d'histoire

Originaire de Franche-Comté, M. et Mme Richardot quittent leur province (travail du mari) et s’installe à Paris, avant de retourner sur Montbéliard. Ils retournent enfin à Besançon et s’installent à Planoise. A priori le quartier a mauvaise réputation, une « mauvaise image » selon leurs amis de l’époque. Mais les appartements sont grands et peuvent accueillir toute la famille (M. et Mme Richardot et leurs 3 filles)

Ils accèdent à la propriété en achetant le seul appartement qui restait Avenue de l’Ile de France (toujours le même) Ils n’ont eu aucun problème à Planoise pourtant selon eux « l’image mauvaise de quartier » perdure, mais ne reflète pas la réalité. Certes il y a des problèmes à Planoise mais comme partout ailleurs. D’ailleurs d’après M. Richardot, le taux de délinquance est exactement le même à Planoise qu’au centre ville pourtant les gens stigmatisent Planoise comme lieu « à mauvaise fréquentation » Pourtant M. et Mme Richardot élèvent leurs filles dans de bonnes conditions et celles-ci suivent une scolarité normale.

Mme Richardot se propose aussi pour garder des enfants dont une fille qu’ils considèrent elle et son mari comme leur quatrième fille. Le voisin de palier d’origine algérienne garde leurs enfants et gardent leur appartement quand ils partent en vacances. Mme Richardot souligne tout de même l’évolution négative du quartier au cours de ces dernières années (société individualiste, moins conviviale) mais se plait quand même à Planoise.


M. et Mme Richardot trouvent Planoise pratique « une ville dans la ville » selon eux car il y a tout à disposition (hôpital, centres commerciaux, marché, écoles) Ils sont contents de la construction du centre Nelson Mandela car ils fréquentent régulièrement la médiathèque.

Anecdotes

Comme Mme Ravot, M. et Mme Richardot se rappellent la fête à l’église Saint-François d’Assise avec la communauté cambodgienne.

Paroles 

« A Planoise on connaît tout le monde mais personne ne va chez personne »