Monsieur Perrin est l’un des premiers habitants de Planoise. Il est arrivé en 1968 au 2 rue de Franche-Comté. Il avait alors 6 ans. Il n’y avait que trois familles qui habitaient là à l’époque.

Le centre commercial des Epoisses était en construction et les bâtiments 2, 4, 6 rue de Franche-Comté, les immeubles rue de Champagne et rue de Picardie étaient terminés.

Il n’y avait qu’une école primaire à Champagne, cours des filles et cours des garçons. Comme elle était en construction les enfants ont fait leur premier trimestre à Diderot. L’inauguration de l’école Bourgogne eut lieu deux ans après en 1971/72. Une semaine après la rentrée, les portes vitrées des classes ont été cassées et les murs maculés de peinture.

Les premières messes ont été données par l’Abbé Simon à la ferme Roy, située à l’époque à la place de Micropolis.
Au début, il y avait beaucoup de coupures d’eau à Planoise. Les pompiers venaient approvisionner en eau les habitants qui la stockaient dans leurs baignoires.

Pour l’inauguration du centre commercial des Epoisses, les habitants avaient organisé un méchoui. Il réunissait toutes les nationalités : Algériens, Marocains, Tunisiens, Portugais, Italiens, Espagnols, Français, etc.

L’arrêt de bus situé au pied du 2 rue de Franche-Comté venait de naître aussi, et c’était le bus n°12 qui y passait.

A l’époque, les bâtiments étaient reliés entre eux. On pouvait circuler d’une cage à l’autre, puis, par sécurité, les cages et caves ont été murées.

Pour l’inauguration de Mammouth, une course fût organisée. Les voitures suivaient les montgolfières et quand l’une d’entre elles atterrissait, le premier
concurrent qui serrait la main du pilote de la montgolfière gagnait une voiture.

Monsieur Perrin a quitté Planoise en 2000, y est revenu en 2006, dans le même immeuble, quelques étages plus haut.