Monsieur Bruhot s’est installé en juillet 1968 au 6 rue de Franche Comté où il réside toujours actuellement.
Avant, il habitait à Saint-Ferjeux mais lorsque sa fille naît sa famille et lui emménagent à Planoise pour plus d’espace.
Passionné de photo, il photographie les constructions des bâtiments ce qui lui permet aujourd’hui d’avoir de très belles archives sur l’évolution du quartier.

« Planoise est un quartier agréable avec beaucoup de verdure et la vue imprenable sur Avanne est appréciable »

Par contre il trouve que « depuis 1992, il persiste une dégradation qui empoisonne la vie au quotidien. Un grand manque de civisme, le bruit, le non-respect perturbent l’équilibre du bien-être ».

Pour lui, à Planoise, « il manque réellement de systèmes de sécurité routière de type ralentisseurs aux sorties des garages ».

L’anecdote qui l’a réellement marqué au cours de sa vie à Planoise est l’explosion de sa cage d’immeuble en février 1992. Il a tout perdu ce jour-là. Avec sa famille, ils seront relogés rue de Dijon pendant un an, temps nécessaire à la reconstruction des appartements.

Les apprioris souvent entendus sont que Planoise est une ville dortoir. Les gens n’ont pas de motivation pour participer aux activités du quartier.


Quelques mots sur le PRU :
Concernant le PRU, il est informé des changements par les journaux locaux. Il a également vu la maquette à la foire exposition mais tant que le projet n’est pas réalisé, il a du mal à imaginer le résultat. Il se pose notamment une question : « pourquoi n’y a-t-on pas songé avant ? »

Planoise en un mot : cité-dortoir